Jakob Kluge: Essentiellement, je pense qu'une rencontre interculturelle doit être suivie par un bon accompagnement pédagogique. Aussi, cette rencontre doit avoir lieu dans le cadre d'une préparation et de son suivi. Le cas idéal pour cette situation est un séminaire intermédiaire, comme nous le proposons dans le cadre de weltwärts. Ici, nous travaillons avec les volontaires sur des sujets tels que la communication interculturelle, le racisme, mais aussi sur les privilèges de chacun, etc. Si ce soutien éducatif n’est pas offert, la rencontre risque d’être vouée à l’échec. Dans le cas échant, l'amertume pourrait en sortir, ainsi que des préjugés négatifs. Éventuellement, cet échec pourrait même entraîner un certain racisme chez les bénévoles.
Aussi, la durée de la rencontre interculturelle joue un grand rôle, à mon avis. Souvent, de nombreux bénévoles, par exemple, en Tanzanie, commencent à s’amuser qu'au bout de plusieurs mois. Cet échange culturel peut prendre beaucoup de temps, jusqu'à ce que les barrières linguistiques soient levées. Pareillement, les participants ont besoin de temps avant de commencer à se sentir à l'aise dans la nouvelle culture.